Bruxelles : une forte mobilisation en soutien au Général Mamadi Doumbouya
Après la manifestation de soutien aux idéaux du président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, tenue sur la place du Luxembourg à Bruxelles, Mme Demane Amina, initiatrice et présidente du CIVAC (Comité de soutien à la vulgarisation des acquis du CNRD), s’est dite fière de la mobilisation exceptionnelle des Guinéens de la diaspora.
« Je suis très satisfaite de la journée d’aujourd’hui. Pour moi, ça a été une réussite. Je suis très fière. Vive le Général Mamadi Doumbouya, vive la refondation, vive la liberté surtout ! », a-t-elle affirmé avec émotion.
La suite de l’événement, a-t-elle annoncé, devait se tenir en salle, avec un grand symposium, des témoignages et la diffusion sur écran des principaux acquis de la transition. Une surprise y était également réservée aux participants : la dédicace d’un livre entièrement consacré au Général Mamadi Doumbouya. Trois artistes guinéens de renom devaient aussi se produire pour agrémenter cette soirée de fraternité et de célébration.
Pour Mme Demane Amina, le message adressé à la diaspora guinéenne est clair : il est temps de s’impliquer et de prendre part activement au destin du pays. « Quand l’histoire d’un pays prend un autre tournant, chaque fils et fille doit jouer son rôle. Et ce rôle aujourd’hui, c’est d’accompagner notre champion. Il suffit de lui donner encore juste un peu de temps, et il amènera la Guinée très loin. »
Elle est également revenue sur le contenu du mémorandum remis à l’Union Européenne à cette occasion. « L’objectif était de leur faire comprendre qu’il faut dépasser l’image négative qui a été collée au président. Ce n’est pas un simple auteur de coup d’État, mais un patriote qui s’est levé pour sauver une nation. Aujourd’hui, il mérite notre confiance. Il mérite nos urnes. »
Pour conclure, elle a lancé un message personnel au chef de l’État, avec gravité et espoir :
« Mon général, je sais que vous avez dit que vous n’allez pas vous présenter. Mais la Guinée compte sur vous, la jeunesse compte sur vous. Vous ne pouvez pas nous sauver et ensuite nous abandonner. Il faut continuer. La voix du peuple est plus forte que votre voix. J’espère que vous allez m’écouter et écouter votre population. Réfléchissez très bien. On a besoin de vous. »