Problématique de l’amendement Constitutionnelle ou d’une nouvelle Constitution, thème d’une conférence de presse au palais du peuple.

Le Parti Guinéen de la Renaissance (PGR) a animé une conférence de presse ce jeudi 20 juin au palais du peuple, sous le thème problématique de l’amendement, de la révision Constitutionnelle ou de l’adoption d’une nouvelle Constitution en lieu et place de la Constitution du 07 mai 2010, au cœur de l’obligation Citoyenne.

L’objectif de cette conférence est de faire une analyse et débattre sur le thème, mais aussi donner la position actuelle du Parti Guinéen de la Renaissance.

Selon, le président du PGR, Ibrahima Sory Condé, « Notre parti a jugé  utile de jouer sa partition à l’émergence du respect de l’Etat de droit et des valeurs républicaines en organisant cette conférence de presse dans le strict respect du contradictoire au bénéfice du peuple de Guinée ».

« L’article 154 n’interdit aucunement l’amendement de la forme républicaine de l’Etat, le principe de la séparation et de l’équilibre des pouvoirs, du pluralisme politique et syndical et puis de la durée et le nombre de mandat, parce que, l’amendement est prévu à l’article 85 de la Constitution du 7 mai 2010 », a précisé le parti.

Le conseiller politique du PGR a tenu à faire l’état des lieux des pays, qui ont fait plusieurs amendements et plusieurs révisions constitutionnelles dans leur pays, notamment les Etats unis et la France, avant d’ajouter que nul ne peut s’opposer à ce que la Constitution actuelle guinéenne soit révisée ou amendée à la demande du président de la République.

Dans la déclaration lue par le conseiller politique dudit parti, Ahlouseny Magassouba estime que « la forme républicaine de l’Etat peut faire l’objet de révision ou d’amendement à condition qu’elle soit soumise au peuple par voie de référendum d’une part et de l’autre, qu’elle soit adoptée par les deux tirs des membres de l’Assemblée Nationale ».

Le cas du Front National pour la Défense de la Constitution ( FNDC) a aussi été abordé lors de cette conférence, pour le parti, les membres du Front National pour la défense de la Constitution soutiennent  à tort que « quiconque parle de révision constitutionnelle de la constitution du 7 mai 2010 doit faire l’objet de poursuite judiciaire devant la Cour Pénale Internationale d’une part et d’autre, fera l’objet d’une opposition sans pitié du Front ».

Le PGR dans sa déclaration donne les raisons qui prouvent que la Constitution actuelle doit être révisée et amendée « à ce titre, il est inconcevable d’affirmer que cette Constitution est mauvaise parce que elle n’a pas été soumise au peuple par référendum, ce, conformément aux dispositions de l’article 2 de la Constitution, ce pendant elle connait des faiblesses, d’insuffisances de contre-vérités et de controverses qui méritent donc notre réflexion ».

Pour terminer, Ahlousseny Magassouba dira que « il est évident de se demander, pourquoi c’est maintenant que les militants et sympathisants du parti au pouvoir demandent la révision constitutionnelle qu’au cours du second et dernier mandat ? ».

Aye Condé

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