Guinée : FIDH envisage la construction d’un monument commun pour les victimes des évènements douloureux.

La Fédération Internationale des Ligues de Droit de l’homme (FIDH) dans l’esprit d’immortaliser les victimes historiques et celles  des évènements récents (28 septembre 2009, manifestations politiques)  qu’a connu le pays, envisage de construire un monument commun pour ces disparus.

Une annonce faite au cours d’une conférence de presse que la FIGH a animée  le mercredi 07  septembre 2017  à Conakry sous le thème ‘’ l’hypothèse d’un monument commun pour les victimes’’.

En effet, cette conférence  a connu la présence  de plusieurs organisations des droits de l’homme et celles des organisations des associations des victimes.

Plusieurs propositions liées à la construction de ce  monument qui va comporter des statuts, des maisons, des cachets et des  livres   traduiront,  tous les événements douloureux que la Guinée a connus depuis le temps colonial à nos jours.

Cette initiative de FIDH est une manière d’immortaliser   l’histoire du pays afin de permettre à  chaque association de la transmettre de génération en génération.

Mamadou Baillo Bah, victime des évènements du 28 septembre 2009, a proposé pour sa part, la construction d’une maison de livre, afin d’écrire et de relater l’histoire du pays pour permettre à la future génération d’être  imprégnée.

Prenant la porale, Dr Marega Fodé,  l’ancien président de l’association des victimes du Camp Boiro et débuté à l’Assemblée Nationale, est revenu sur les activités et démarches déjà entreprises  par son organisation pour la pérennisation de ses évènements douloureux survenus en Guinée.

‘’Nous avons connus une  dictature sanglante. Lors de ces évènements, au niveau de chaque camp milliaire, nous avions dans les environs des charnières,  c’est-à-dire là où on venait exécuter  nuitamment les prisonniers en leur cachant de leur famille.  Nous avons beaucoup de charniers que nous avons dissimulés sur tout le territoire national du pays en commençant par celui de Nongo que nous avons clôturés. Nous avons réussis à répertorier 7 et nous savons qu’il y a énormément d’autres qui restent. Nous allons nous battre à les retrouver et les  identifier afin de mettre les stèles au nom des les victimes qui ont été ensevelis, pour qu’on puisse se recueillir sur  la tombe de nos parents. Aussi rendre les biens des familles qui ont été dépouillés de leur biens comme l’indique la justice transitionnelle qui  le droit de savoir ’’ a affirmé Dr Maréga.

Cette initiative de FIDH a été vivement saluée par les participants de la conférence. Emmanuel Aziz Millimono

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