Conakry paralysée par les manifestations de l’opposition

L’opposition organise fréquemment ces manifestations, systématiquement interdites par la junte, provoquant d’importantes perturbations dans la capitale guinéenne et se soldant souvent par des affrontements violents.

La capitale guinéenne Conakry a connu une journée de forte tension le lundi 6 janvier.

Bien qu’interdite par les autorités, une manifestation organisée par les Forces vives de Guinée a eu lieu à Conakry pour exiger le départ de la junte au pouvoir dans le pays depuis plus de trois ans.

Selon les premiers rapports, une personne a été tuée et de nombreuses autres blessées lors de la répression.

Plusieurs personnes ont également été arrêtées.

La ville a connu d’importantes perturbations dans les transports et le commerce, malgré une forte présence policière et des avertissements sévères qui ont maintenu de nombreux manifestants potentiels chez eux.

Les Forces vives de Guinée (FVG), une coalition de partis d’opposition et de groupes de la société civile, appellent la junte qui a renversé le président Alpha Condé en 2021 à démissionner et à établir une transition dirigée par des civils.

Plus de trois ans se sont écoulés depuis le bouleversement, et le retour à une gouvernance civile reste incertain.

Dimanche dernier, des affrontements ont eu lieu entre manifestants et forces de l’ordre à Koloma, où une personnalité de l’Union des forces démocratiques de Guinée a été placée en garde à vue.

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