An 58 du journal Horoya : Alpha Condé octroie deux milliards de GNF et deux véhicules au journal Horoya et à l’AGP

Le chef de l’Etat,  Pr Alpha Condé a attribué le jeudi 18 avril 2019  un montant de deux milliards  de francs guinéens au quotidien national Horoya et l’Agence Guinéenne de Presse ( AGP) pour l’amélioration des conditions de travail de ces medias d’Etat.

 Le chef de l’Etat l’a fait savoir lors de la célébration des  58 ans de la création de ce quotidien national, offrant en outre deux véhicules pour le bon fonctionnement de ces médias d’Etat, à savoir Horoya et l’Agence Guinéenne de Presse qui battent tous les deux de l’aile.

 La cérémonie s’est déroulée dans l’enceinte du ministère de l’information et de la communication.

Ce montant annoncé par le chef de l’Etat a été suivi des discours du Directeur Général de Horoya, Mamady Wasco Kéita  et du ministre de la communication, Amara Somparé qui ont tour à tour décliné les réelles difficultés  auxquelles  Horoya est particulièrement confronté  ces dernières années lui empêchant de prendre son envol.

A cet effet, Mamadi Wasco Kéita  a textuellement dit à l’adresse du chef de l’Etat : « Horoya votre quotidien national a 58 ans. Pour le commun des mortels, une célébration surtout celle du genre donne lieu à des cérémonies fastes. Mais comme vous le voyez tel n’est pas le cas  ici ce soir pour deux raisons : La première raison,  M. le Président de la République,  le quotidien national Horoya bat de l’aile, même s’il a fait par le passé la fierté nationale au sens réel du terme ;  son état actuel ne peut réjouir personne  pour avoir le cœur net à la fête, la deuxième raison en  lieu et place , c’est un moment  de profonde réflexion pour une nouvelle mutation afin que Horoya récupère son identité. Cet état des lieux n’est pas  fait pour causer du chagrin aux anciens directeurs généraux…».

Pour lui, les anciens directeurs généraux qui se sont succédés, ont hissé le journal à un tel niveau de progrès tel qu’il était devenu une référence.

«  Combien de chercheurs nationaux et étrangers, combien d’étudiants sont venus trouver leur bonheur à Horoya à travers la rédaction de leurs mémoires et autres travaux de recherche.. », a précisé M. Kéita.

Malgré les problèmes auxquels ils font face aujourd’hui, le DG a pris l’engagement solennel de relever   le défi et permettre à Horoya de reprendre sa place au soleil. Pour ce faire dit-il : «  Il s’agit de jouer parfaitement notre partition, un engagement ferme que cette cérémonie donne l’occasion de véhiculer. Je reste convaincu que l’accompagnement du gouvernement et de notre cabinet pour la réussite de cette redoutable mais exaltante mission, ne fera pas défaut…  ».

De son côté, le ministre de  l’information et de la communication, Amara Somparé a tenu à rappeler que la présence du chef de l’Etat au siège de ce journal témoigne  à suffisance son attachement au patrimoine culturel et historique  de la  Guinée.

Dans son discours réponse, le chef de l’Etat, Pr Alpha Condé sourire aux lèvres  en voyant en face de lui des travailleurs très mobilisés pour la circonstance, mais aussi d’autres personnes qui lui sont chères, a annoncé la bonne nouvelle : «  Moi je vais vous donner à partir de mon budget de souveraineté,  un milliard  de francs et un pick-up à Horoya et  aussi un milliard plus un pick-up à l’AGP ».

Cependant,  le chef de l’Etat a insisté à ce que ce montant soit utilisé à bon escient : « Il faut que désormais la direction soit à la hauteur de sortir le journal. Alors si ces conditions sont remplies, il y’aura d’autres choses qui viendront dans le papier. Mais, il faut montrer d’abord que vous méritez ce qu’on a donné.  Quand même, il faut qu’on donne les moyens à la presse  pour qu’elle soit à la hauteur de son rôle d’informer les populations de façon objective sans parti pris en disant la vérité ».

Pr Alpha Condé a aussi invité la direction générale du quotidien national Horoya de bien tenir leurs archives pour servir les étudiants qui viendront pour des thèses afin qu’ils puissent les consulter sans difficultés. Le mieux dit-il, c’est de les numériser, parce que c’est  l’époque des nouvelles technologies. Cette numérisation exige la création d’un site pour ces archives.

Mohamed Y

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