Ouverture de la session budgétaire : « J’invite, du haut de cette tribune, tous les acteurs politiques à jouer le rôle majeur, qui est le leur », dixit Claude Kory Kondiano

La deuxième Session Ordinaire dite session Budgétaire de l’année 2018, s’est ouverte  le vendredi 5 octobre 2018, à l’hémicycle du palais du peuple sous la présidence du président de l’assemblée nationale.

Dans son discours d’ouverture, honorable Claude Kory Kondiano a lancé un message à l’endroit de certains guinéens en ces termes : « Je  veux aussi saisir cette occasion pour dire à certains de nos compatriotes qui, par leurs discours et les actes qu’ils posent, exposent le pays à des risques permanents de confrontation. Je les invite à revenir à de meilleurs sentiments pour la stabilité de ce pays sans laquelle aucun progrès ne peut être possible ».

Par ailleurs,  cette session s’ouvre également dans un contexte d’élections passées et à venir, et qui va très certainement enregistrer, sous peu de temps, l’installation des conseillers communaux.

Et selon Claude Kory Kondiano, le contexte est, enfin, dominé par un climat d’incompréhension dans lequel nous baignons actuellement, chose qui peut compromettre l’avenir de nos enfants et le devenir de notre Nation.

Dans la perspective des échéances électorales prochaines, le président de l’assemblée nationale lance une deuxième invite «  j’invite, du haut de cette tribune, tous les acteurs politiques à jouer le rôle majeur, qui est le leur, pour la consolidation du tissu social et l’épanouissement de notre jeune démocratie ».

Poursuivant son intervention, il ajoute « Notre Nation à une vocation historique au dialogue qui lui a toujours permis d’anticiper sur les soubresauts des changements incontrôlés ; notre rôle, notre devoir à nous, forces politiques et acteurs sociaux, est de conduire le dialogue politique avec responsabilité pour faire sauter les obstacles à la stabilité du pays pour sa sécurité et son développement et ce, sans transgresser les dispositions des lois et règlements en vigueur qu’il convient d’appliquer dans toute leur rigueur aux contrevenants.

Je reviens encore sur ce climat d’incompréhension dans lequel nous baignons pour dire qu’il peut compromettre le devenir de notre Nation et l’avenir de nos enfants qui n’hésiteront pas demain à nous juger sévèrement ».

                                                         Mohamed Y

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