Les femmes de l’opposition Républicaine comptent organiser une marche pacifique le mercredi 8 mars 2018 pour exprimer leur ras-le-bol

Au cours de l’Assemblée Générale hebdomadaire  de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG)  tenue le samedi 03 mars 2018 à son siège à Commandayah, dans la commune de Ratoma,, les femmes de ce parti par  la voix de la députée,  Mariama Tata Bah, ont réaffirmé leur volonté de marcher le mercredi 08 mars 2018, pour  dénoncer disent-elles les tueries dont leurs enfants sont victimes lors des différentes marches.

Lors de cette  marche,  les femmes de l’opposition Républicaine ont prévu de porter des tenues de couleur blanche accompagnées de foulards rouges.  Et leur itinéraire  partira  du carrefour concasseur au rond-point de Bambéto où elles vont tenir des discours.

Prenant la parole, Mariama Tata Bah,  a déclaré qu’elle  parle au nom des femmes de l’opposition Républicaine et de toutes les femmes éprises de paix et de justice dans ce pays.

 «  Le mercredi, nous voulons effectuer une marche pacifique et je voudrais que cette marche soit à l’image de ce qu’on avait organisée à Labé. Quelle est la première condition que l’on demande aux hommes ? Que personne ne sorte au dehors ce jour, aucun homme, nous n’avons pas besoin des hommes au dehors, ne voulons pas voir les militants au dehors, non plus nous ne voulons voir un gendarme, un policier ou un militaire, nous n’avons pas besoin. Si c’est pour notre sécurité, nous allons l’assurer nous- mêmes », a précisé Madame le député.

Par ailleurs, Mariama Tata Bah a lancé une invite aux femmes : « À toutes les femmes,  sortez. Nous ne sortons pas pour jeter des cailloux ou pour insulter, pour tuer, non, on ne sait même pas faire ça. Nous n’avons même pas la force de jeter des cailloux, nous ne sommes pas armées mais sortons pour dire à Alpha Condé que si quelqu’un doit quitter ce pays et partir, c’est bien lui Alpha ».

 Ensuite elle dénonce  le fait que  les enfants de ce pays sont tués comme des chimpanzés dans la nature. « Mais où on va dans ce pays ? Il faut que ce gouvernement d’Alpha Condé arrête, il faut que les forces de sécurité cessent, puisque tous ceux qui sont devant eux, ce sont leurs frères, leurs sœurs. Il faut que la force de sécurité accepte d’être la sécurité d’un pays mais pas la sécurité d’un individu. Je suis désolée mais il fallait que je dise ça au professeur Alpha et à son gouvernement », a-t-elle ajouté.

Pour finir, Madame Bah a demandé à toutes les femmes de se lever le mercredi prochain pour manifester : «  Il n’y aura pas de marché, pas de travail pour les femmes, levons-nous pour dire à Alpha Condé que nous sommes fatiguées », a-t-elle lancé aux femmes.

                                                                                                                                 MY

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