Guinée : le gouvernement lève la suspension du salaire de Soumah !

Le deuxième Secrétaire Général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), Oumar Tounkara  a, à la sortie de leur entretien avec la délégation gouvernementale indiqué que les négociations se poursuivent normalement mais que le SLECG reste ferme sur les 40 % qui ne sont pas à négocier.  

Selon lui,  les négociations  entre les deux camps vont assez bien dans la mesure où le gouvernement a levé la suspension du salaire du camarade Aboubacar Soumah.  « Ce papier-là, nous l’avons vu. Il ne reste plus que le protocole administratif pour que le général Aboubacar Soumah soit en possession de son salaire. En ce qui concerne le point le plus important, c’est-à-dire les 40%, le bureau exécutif national du SLECG, élargi à la cellule de communication et aux secrétaires généraux des 33 préfectures de la Guinée et des 5 communes de Conakry et tous les enseignants et enseignantes de Guinée, me charge de vous dire que les 40% ne sont pas négociables. Pour que nous rentrions en classe, il faudrait absolument que nous les aillons, parce que c’est un montant qu’on  a acquis depuis 2007 », a affirmé M.Tounkara.

Il renchérit en ajoutant ceci : «  Et ce montant nous a été amputé, volé indument, injustement, illégalement et subtilement par des cadres indélicats, parce que leur position administrative leur permet de le faire».

« Pour le moment, les négociations sont en cours mais nous n’avons reçu aucune proposition, il faudrait qu’on soit très prudent. Nous n’avons reçu aucune proposition de personne. Et nous qui sommes réuni ici, nous n’avons pas la qualité de suspendre la grève, si une proposition nous ait faite qui ne nous scie pas, on rend compte à la base et c’est à la base de réagir. Nous, nous sommes la  croix de transmission entre les enseignants et le gouvernement », a-t-il précisé.

Pour finir, le numéro 2 du SLECG a souligné  ce qui a été  a arrêté aujourd’hui : « Le gouvernement s’est retiré pour observer une pause afin de réfléchir d’avantage à la solution du problème qu’on a posée, parce que nous avons dit que ce sont les 30% restants avec effet rétroactif et ouvrir un couloir de négociation pour les 8 millions… Donc, la grève reste maintenue tant que nos revendications ne seront pas satisfaites ».

                                                                                 MY 

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