Assemblée Générale du SLECG : la grève reprend à nouveau !
Le bureau exécutif du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) comme promis a effectivement tenu le samedi 13 octobre 2018, son Assemblée Générale à son siège sis à Donka dans la commune de Dixinn.
Très mobilisés pour la circonstance, les enseignants venus des 4 coins de la Guinée ne comptent pas baisser les bras face aux menaces du gouvernement, car, ils manifestent leur détermination de poursuivre la grève jusqu’à la satisfaction de leur revendication relative aux 8 millions de francs guinéens comme salaire de base.
En effet, au cours de cette Assemblée, il a été aussi question pour les membres du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée ayant pris part aux négociations de faire le compte-rendu des négociations effectuées avec la partie gouvernementale autour des 8 millions comme salaire de base.
Prenant la parole pour faire ce compte-rendu, Oumar Tounkara dira en ces termes que : « Les négociations ont été suspendues parce que le 2 octobre c’était la fête de notre indépendance nationale. Après ce jour, les négociations devraient reprendre conformément à ce qu’on s’est dit avec les représentants du gouvernement. Le mercredi 3 octobre, les membres du bureau exécutif désignés pour les négociations se sont présentés à la fonction publique à 9 heures. Nous y sommes restés jusqu’à 11 heures, la partie gouvernementale n’a pas tenu à répondre à l’appel. Et nous aussi, nous nous sommes dit que ce n’est pas le moment opportun d’attendre indéfiniment et nous nous sommes séparés, chacun est allé s’occuper de ses affaires. La grève continue, c’est le lieu et l’occasion de vous dire merci d’avoir observé le mot d’ordre de grève. Je peux le dire sans risque d’être démenti que cette fois-ci comme les 40%, nous allons œuvrer jusqu’à ce que nos intérêts qui sont confisqués par un clan de bandits soient respectés ».
De son côté, le secrétaire général du Slecg, Aboubacar Soumah dans sa communication a informé les membres de la mutation dont sont victimes certains enseignants du SLECG en ces termes : « Restons à la maison, s’ils veulent, ils n’ont qu’à remplacer tous les enseignants, restons à la maison. Tant que ce que nous avons demandé n’est pas acquis, nous ne serons pas à l’école… Pour la qualification de notre système éducatif, il faudrait que nous continuions à nous battre, que nous disions non à cette précarité et que nous allions jusqu’au bout pour obtenir quelque chose sur les huit millions… Tenez-vous bien, le moment est très critique, nous allons resserrer les rangs, être très vigilants et continuer à observer le mot d’ordre de grève».
Pour terminer, le bureau exécutif du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) invite les enseignants à être déterminés à suivre le mot d’ordre de grève.
Mohamed Y