MEF : DES MESURES POUR CONTRER LE BLANCHIMENT DE CAPITAUX ET LE FINANCEMENT DU TERRORISME

Conakry, le 05 Octobre 2017 – Le Chef de Cabinet du ministère de l’Economie et des Finances a présidé ce jeudi 05 octobre 2017, les travaux de la première réunion du comité technique national de suivi des activités du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest « GIABA » en Guinée.

En effet, cette première réunion de travail qui a réunie l’ensemble des membres du comité a permis au président du comité technique de faire le point sur les différentes tâches attendues, mais également de procéder à un rappel des missions assignées au comité technique national de suivi des activités du GIABA.

Le secteur financier étant exposé au risque de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme, il est assujetti à des dispositions en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT). En Guinée, la complexité du blanchiment de capitaux et ses multiples méandres rendent difficile toute évaluation de ses impacts, cela malgré l’absence de chiffres précis, les conséquences négatives des produits de la criminalité sur l’économie et la société sont bien connues et le gouvernement à travers le ministère de l’Economie et des Finances s’active au coté du GIABA pour lutter efficacement le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme en Afrique de l’Ouest.

Pour le Président du comité technique national de suivi des activités du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest « GIABA », le blanchiment d’argent est de nos jours un phénomène planétaire et cela s’accentue dans les pays à faible législation. Selon lui, il faut protéger les économies et les systèmes financiers en procédant à la sensibilisation des décideurs politiques sur les méfaits liés au blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Pour réussir cette ambition il va falloir procéder à l’évaluation nationale des risques liés à ce phénomène de blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme non seulement pour protéger les économies nationale contre ce phénomènes, mais également améliorer les dispositifs et intensifier les efforts de lutte contre le blanchiment d’argent précise le président du comité technique.

Pour sa part, le Chef de Cabinet du ministère de l’Economie et des Finances, la mise en place du CTNSAG par décret 048 du 02 avril 2015 constitue une des mesures importantes mise en œuvre par le Gouvernement de la 3ème République pour améliorer la coordination et renforcer le dispositif LBC/FT.  Poursuivant,  Bakary Sylla a exhorté les membres du comité technique à fournir des efforts concertés mais aussi à une synergie d’action pour réussir à contrer le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme en Guinée.

Pour finir, le Chef de Cabinet dira qu’il faut plus de disponibilité et de rigueur pour atteindre les objectifs que le gouvernement a confié à l’ensemble du comité technique national de suivi des activités du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest « GIABA », car Bakary Sylla estime que la lutte contre le blanchiment d’argent et surtout le financement du terrorisme ne sont pas une commission de plus ou une nouvelle conformité contraignante mais plutôt un enjeu national, sous régional et international qui touche la Guinée.

Notons que, le GIABA a été créé par les chefs d’Etats  et de gouvernement de la communauté  économique des États  de l’Afrique de l’Ouest, pour protéger les économies des États membres contre les abus, les détournements et le blanchiment d’argent. A ce titre, il a pour objectif de renforcer les capacités des États membres. Et d’apporter son appui aux institutions techniques afin d’assurer la supervision nécessaire de la lutte contre le blanchiment des capitaux et financement du terrorisme (LBC/ FT). Et de renforcer la législation pertinente.

 La Cellule de Communication du Gouvernement

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