La grève du  Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG)  déclenchée  depuis l’ouverture des classes pour réclamer un salaire de base de 8 millions GNF continue a enregistré des mouvements de protestations des élèves à Conakry, plus précisément en haute banlieue.

Ce lundi 29 octobre 2018, pour la première fois, les élèves des établissements publics et privés de Kountia, dans la préfecture de Coyah, étaient  dans la rue pour demander le retour des enseignants titulaires dans les salles de classe.

Selon un témoin que nous avons contacté, tout serait parti  quand les élèves du lycée Kountia sont sortis dans la rue pour manifester leur ras-le-bol contre l’absence des enseignants dans les salles de classe. Alors, c’est ainsi qu’ils sont partis pour faire sortir dans les salles de classes les élèves des écoles privées qui suivaient les cours.

D’autres aussi manifestent contre le manque de niveau des enseignants contractuels déployés sur le terrain par l’Etat.

«  Les enseignants contractuels qui sont venus ne parviennent pas à nous convaincre en donnant les cours. Donc, nous demandons le retour des enseignants titulaires à la place de ces contractuels sans niveau »,  déclare au bout du fil un élève du lycée Kountia.

Et dans ces mouvements, ils ont réussi à paralyser la circulation pour un instant en barricadant la route Lansanaya-Km36.

                                                                  Mohamed Y