L’IRENA et la BAD s’associent en vue d’accroître les investissements dans les énergies renouvelables en Afrique

 

Émirats arabes unis, 10 décembre 2020 – L’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) et la Banque africaine de développement sont convenues, mardi 08 décembre, de s’associer pour soutenir des investissements dans des projets énergétiques à faible émission de carbone dans une démarche destinée à faire avancer la transition énergétique de l’Afrique.

Les deux organisations ont signé une déclaration d’intention prévoyant la coordination d’un éventail d’activités, dont l’organisation conjointe de forums d’investissement dans les énergies renouvelables, dans le cadre de la contribution de l’IRENA à la Plateforme d’investissement pour le climat, et une collaboration lors de l’événement annuel phare de la Banque, le Forum de l’investissement en Afrique (AIF). Le partenariat se concentrera également sur le renforcement du rôle des énergies renouvelables dans les contributions déterminées au niveau national des pays d’Afrique, conformément à l’Accord de Paris de 2015, et sur d’autres objectifs de développement durable.

« Animée par son ambition de tirer parti du potentiel énorme de l’Afrique en matière d’énergies renouvelables, la Banque africaine de développement est aujourd’hui un chef de file en matière d’investissement dans les énergies renouvelables sur le continent, a déclaré Kevin Kariuki, vice-président de la Banque en charge de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte, qui a signé l’accord de partenariat au nom de l’institution. Le partenariat entre la Banque et l’IRENA contribuera à concrétiser cette ambition et soutiendra la transition énergétique de l’Afrique ainsi que notre objectif d’instauration d’un accès universel à des énergies abordables, fiables, durables et modernes en Afrique d’ici à 2030. »

Pour Francesco La Camera, directeur général de l’IRENA, « cet accord représente le type de coopération internationale coordonnée qui sous-tendra la réalisation du développement durable en Afrique et l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris. Nous poursuivrons un programme axé sur l’action qui encourage les pays d’Afrique à réaliser leur plein potentiel dans le secteur des énergies renouvelables. »

Selon un rapport publié en 2020 par l’IRENA sur les « Perspectives mondiales pour les énergies renouvelables », l’Afrique subsaharienne pourrait générer jusqu’à 67 % de son électricité à partir de sources d’énergie renouvelable locales et propres d’ici à 2030. Une telle transition énergétique permettrait d’accroître le PIB, d’améliorer la protection sociale et de créer jusqu’à deux millions d’emplois verts supplémentaires dans la région d’ici à 2050.

« L’Afrique dispose de certaines des ressources en énergie renouvelable les plus abondantes au monde, et le continent a la possibilité de transformer la vie de millions de personnes grâce au déploiement accéléré d’un système de génération d’électricité à base d’énergies renouvelables, a souligné Francesco La Camera. Les énergies renouvelables permettront de renforcer la sécurité énergétique, de créer des emplois verts, de promouvoir l’accès à l’énergie, y compris des énergies de cuisson propre, et de contribuer à l’établissement d’économies résilientes en Afrique. »

L’accord entre l’IRENA et la Banque devrait également jeter les bases d’une collaboration dans le cadre de l’Initiative « Desert to Power » de la Banque, qui vise à mobiliser des fonds publics et privés pour installer une centrale solaire d’une capacité de dix gigawatts dans onze pays de la région du Sahel d’ici à 2025.

Source: BAD

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