Conakry : le réseau guinéen de cybersécurité lance ses activités

C’est à l’occasion d’une conférence de presse tenue ce samedi 31 mars 2018 à la maison commune des journalistes à Conakry, que les membres du Réseau Guinéen de Cybersécurité (REGUICY) ont lancé officiellement leurs activités.

Selon le président bureau exécutif, Abdoulaye KPOGOMOU, l’objectif de cette nouvelle ONG est de sensibiliser les citoyens sur l’utilisation sécurisée et responsable des systèmes informatiques. Cela en vulgarisant la loi 037/AN/2016 relative à la cybersécurité et à la protection des données à caractère personnel.

Poursuivant son speech, il a indiqué qu’en tant qu’organe de veille de ce qui passe sur l’internet, le REGUICY assiste des personnes victimes des infractions pénales sur les réseaux sociaux dont les actes d’usurpations d’identité et observe ainsi les messages incitant à la haine et aux conflits sociaux.

Pour lutter efficacement contre les conséquences néfastes de l’internet, M. Kpogomou nous apprend que le réseau offre des formations à toutes les couches sociales sur les notions de cybercriminalité et de cybersécurité afin de mieux outiller les utilisateurs, à travers des séminaires, conférences, ateliers et autres.

Quant à la capacité de REGUICY, d’aller au bout de ses objectifs, , le directeur général adjoint, Agence Nationale de sécurité des systèmes d’informations, Aboubacar KOUROUMA, Souligne que « la Guinée n’est plus un paradis pénal », pour lui, le réseau se réfère toujours de la loi 037, pour mener ses activités dans les normes, car dit-il nul n’est au-dessus de la loi, alors personnes n’est épargné y compris les hauts dignitaires du pays.

Par la suite, il  a rappelé que les membres de REGUICY sont bien outillés pour identifier toute personne responsable d’un délit sur les réseaux sociaux.

« On est capable d’identifier tout ce que les gens font sur les réseaux sociaux même s’il supprime leurs comptes, il y’a toujours des traces que les gens laissent. On peut localiser une personne partout où il est, alors on encourage l’utilisation des réseaux sociaux mais de façon responsable ». c’est ainsi que M. Kourouma, admet que lorsqu’un journaliste du site web rélais des propos haineux incitant à la guerre d’un leaders politique, ce dernier est complice et la resposabilité est partagé.

Ibrahima Soya Bah

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