Conakry : L’ANLC vulgarise la nouvelle loi sur l’anti-corruption

C’est en prélude à la journée internationale de la lutte contre la corruption prévue le 9 décembre 2017 que l’Agence Nationale de la Lutte contre la Corruption (ANLC)  et aussi de promotion de la bonne gouvernance a présenté au public la toute première loi portant sur l’anti-corruption en Guinée. C’était au cours d’une conférence de presse tenue à cet effet  ce jeudi 7 décembre dans la capitale guinéenne.

C’est donc dans le but de favoriser la transparence et la bonne gouvernance que l’agence a élaboré cette nouvelle loi entamé depuis 2000. Ce document est un outil essentiel qui devrait protéger les citoyens face au pouvoir public et privé, notamment les journalistes d’investigations dans le traitement des dossiers sensibles.

Le document portant sur la loi de l’anti-corruption s’article en 8 chapitres composés de plusieurs sections. Il s’agit notamment du chapitre 2 qui traite la corruption dans le secteur public ; le chapitre 3 traite de la transparence dans la gestion des sociétés privées et publiques, le chapitre 5 lui traite de la procédure en matière de lutte contre la corruption.

Après la présentation de ce document par le chargé de plainte, Ibrahima Diané, l’un des Juristes de l’Agence Elimane Camara assure que dans cette nouvelle loi, la presse est protégée en ses articles 63 et 64.

« Je cite l’article 63 qui stipule qu’un journal d’investigation lorsqu’il contribue à révéler sur la base de preuve ou d’indice concordants des affaires de corruption ne peut faire l’objet de censure ni d’interdiction ou encore de poursuites de toutes sortes. Ni d’arrestation de son directeur de publication ou le directeur de l’article », a-t-il précisé.

C’est dans cette même lancée que M. Diané a exhorté les hommes de médias à poursuivre leur travail dans le respect de l’éthique et de la déontologie.

Conscients de la difficulté de lutter contre la corruption, l’ANLC demande l’implication de tous les acteurs dont la société civile pour favoriser la transparence et la bonne gouvernance dans les services public et privé. C’est pourquoi, l’agence s’est engagée à procéder à une large diffusion de la nouvelle loi sur toute l’étendue du territoire guinéen, et aussi en passant le message dans les langues nationales.

Avant cela, le document sur l’anti-corruption sera présenté aux juristes à Conakry.

Ibrahima Soya Bah pour AfricaTribune

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