Violences électorales : le ministère de la Sécurité persiste et signe que le nombre des victimes est de 5 dans toute la Guinée

 

 

Suite aux violences enregistrées, le dimanche 22 mars 2020, journée consacrée au double scrutin législative et référendaire, le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Albert Damantang Camara a animé une conférence de presse ce lundi 23 mars.

 

Conférence au cours de laquelle, il était question pour lui d’expliquer à l’opinion nationale et internationale les cas de morts liés à ce scrutin.

 

Selon le ministre, ses services ont enregistré 4 victimes à Conakry et une à Nzérékoré.

« Hier, il y’a eu des élections en Guinée qui se sont tenues sur l’ensemble du territoire national. Malheureusement, dans certains quartiers et endroits, il y’a eu des violences qui, malheureusement parfois, se sont soldées par des morts d’homme. Et sur ce bilan humain, je voudrais que nous soyons clairs  sur des éléments d’informations qui sont véhiculés. En ce qui concerne le département de la Sécurité, il ne sera jamais question d’occulter la réalité ou d’atténuer ce qui se passe sur le terrain. Nous avons une obligation et une responsabilité vis- à-vis des citoyens et vis-a-vis de la justice. C’est de rapporter les faits que nous vérifions.  A la clôture de notre communiqué d’hier, nous avons enregistré au niveau des hôpitaux légalement habilités à recevoir des victimes. Quatre (4) victimes. Après le communique une 5ème victime a été enregistrée et nous avons la confirmation exacte par le directeur générale de la police nationale qu’à N’Zérékoré, il y avait une victime et donc c’est le bilan que nous avons aujourd’hui et les dépouilles mortelles qui sont dans nos hôpitaux ».

Pour terminer, le ministre en charge de la Sécurité a dit que : « jusqu’au moment où je vous parle, il y a des violences dans certains quartiers de Conakry et à l’intérieur du pays, …».

Aye Condé

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *