« Tout comme l’armée guinéenne, le quotidien national Horoya est républicain», dixit, son Directeur général adjoint, Ibrahima Koné

Conformément  aux engagements qu’il a pris lors de son entrée en fonction en 2019, l’actuel directeur général adjoint du quotidien national Horoya, s’active  pour redorer le blason de  ce média d’Etat.

Invité ce Vendredi 21 Août 2020 dans l’émission  ‘’Zénith sur Koloma’’ de la RTG, Ibrahima Koné à tout d’abord rappelé la nécessité pour tout gouvernement de disposer d’un journal national, qui selon lui, doit informer les structures de l’État des différentes activités de l’administration centrale.

« Une administration qui n’est pas informée des décisions de l’administration centrale est un problème. Nous le savons,  car nous avons eu la chance avec le Président de la République  de voyager et là, nous avons vu  par exemple les journaux comme, Fraternité Matin de Côte d’Ivoire, Essor du Mali, Soleil du Sénégal. Et  nous nous sommes dit que la Guinée, à travers son journal Horoya  qui est le plus ancien de l’Afrique de l’Ouest et Francophone, doit renaître. Les Ivoiriens, les Sénégalais venaient en Guinée pour apprendre comment gérer la communication gouvernementale. Voir que  les informations de l’administration guinéenne  ne sont pas données à temps aux préfets de Yomou,  Labé, Kankan, N’Z érékoré, Kindia,Télémélé, … signifie qu’il   y’a un problème. Voilà pourquoi, quand nous avons été nommés et puisque nous sommes des administrateurs, des travailleurs, des fonctionnaires, nous avons souhaité lors de la célébration  des 58 ans d’existence de ce journal, inviter le Chef de l’Etat, Professeur Alpha Condé. Il s’est déplacé et a constaté l’état dans lequel se trouvent le bâtiment, les locaux et les outils de ce quotidien. Sur place, le Président a décidé de mettre à notre disposition un montant d’un  milliard et un véhicule. Automatiquement, nous nous sommes mis au travail », a précisé d’entrée  le directeur général adjoint du quotidien Horoya avant d’ajouter : « depuis ce jour, Horoya qui  ne paraissait pas, qui tirait 100 ou 50 copies par jour a commencé à pousser. Mais nous n’avons pas d’imprimerie,  nous sommes obligés de demander les services des privés. Même la production actuelle de ce journal c’est avec les services  de dehors, même si le projet est sur la table. Un journal,  ce sont des dépenses tous les jours, car il faut envoyer les journalistes sur le terrain pour des informations, payer les frais de production. Horoya est un patrimoine national. Horoya a une histoire,  il est l’histoire de la Guinée. Le journal Horoya travaille pour la politique de l’information et de communication du gouvernement guinéen. Au sein du ministère de l’information et de la communication, il ya des services qui s’occupent  de l’information du gouvernement guinéen et le journal Horoya s’occupe de la presse papier pour donner tout ce qui est archivages édités, les informations culturelles. Avec son  site en ligne www.journalhoroya.com,il s’occupe de tout ce qui est numérique. A date, tous les ministères, toute l’administration est saisie par le Premier ministre sur instruction du Président de la République  pour qu’ils travaillent  avec ce journal qui est  un outil de l’Etat guinéen. Il est  comme l’armée guinéenne  qui est républicaine.»

Pour terminer, Ibrahima Koné souhaite davantage de soutiens pour « hisser haut ce média d’État. Que les décideurs prennent le problème de Horoya à bras  le corps pour pouvoir répondre de façon aisée aux besoins des lecteurs parce qu’aujourd’hui la publication est de cinq(5)  à six (6) numéros la semaine. Nous lançons cet appel à tous les services concentrés et déconcentrés de la République  de nous aider, car Horoya est là pour travailler,  pour donner les informations de l’Etat guinéen.»

Bouka Barry

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