
Le chômage, la galère, le désespoir, le manque d’emploi sont des réalités dont souffre la jeunesse guinéenne. Pour réduire donc ce fléau, certains jeunes diplômés sans emploi décident de pratiquer des activités contrairement à leur formation professionnelle.
C’est le cas de Mamadou Saliou Diallo, diplômé en philosophie à l’université de Sonfonia. Ce jeune à l’image des autres sortants de l’université a cherché en vain des stages de formations. Après un an de démarche et de galère sans suite favorable, a décidé de prendre son destin en main tout en demandant à ses parents de lui trouver une moto et de faire le taxi.
Selon lui, il n’y a plus de temps à perdre, l’essentiel c’est de pratiquer une activité pour avoir de l’argent.
« Après mes études, j’ai demandé à mes parents de me trouver une possibilité de faire le taxi-moto en attendant un emploi décent car, avoir de l’emploi en Guinée est un calvaire pour nous les fils des pauvres », s’est-il lamenté.
Parlant du revenu journalier de sa nouvelle activité, Mamadou Saliou Diallo a souligné qu’il gagne cent à cent cinquante mille francs guinéens par jour comme recette.
« À mon âge-là, je n’accepterai pas que mes parents continuent à me nourrir encore », a-t-il ajouté.
Pour terminer, Mr Diallo a lancé un appel aux jeunes diplômés de ne pas rester à la maison sans rien entreprendre.
« L’école est un chemin, battons-nous pour réussir » conclut-il en guise de conseils.
Ibra BARRY