Sékhoutoureyah : ce que ‘’Alpha Condé et Aboubacar Soumah’’ se sont dit !

Le Secrétaire Général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah, accompagné de quelque membres du bureau exécutif a été reçu ce mardi 27 février 2018 par le président de la République, Alpha Condé au palais Sékhoutoureya pour parler de la grève qui paralyse le secteur de l’éducation. 

Au sortir de l’entretien qui a duré environ 2heures d’horloge, le Secrétaire Général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), interrogé par la presse a fait le compte-rendu de leur rencontre.  Lisez son compte rendu :

 « Le président de la République a voulu dans un premier temps savoir les problèmes internes du SLECG. Il a demandé à ce que nous lui donnions des explications sur ce qui nous oppose à d’autres éléments du SLECG. Alpha Condé a voulu savoir ce qui se passe à l’intérieur du SLECG puisque les informations qu’il a reçues, n’étaient pas les meilleures. Il nous a donné la parole pour que nous puissions lui donner toutes les informations afin qu’il soit véritablement situé de la situation qui prévaut au niveau du SLECG.

Nous n’avons jamais parlé de la suspension ou de la levée de la grève. Après nos explications, le président de la République nous a fait comprendre que les informations qu’il recevait de l’autre côté n’étaient pas bonnes. Il a dit qu’à partir de maintenant qu’il est situé, il met en place une commission composée des ministres Tibou Kamara, Cheick Tailby Sylla et le médiateur de la République, Mohamed Saïd Fofana pour ouvrir les négociations dès demain mercredi 28 février 2018.

La grève reste maintenue, les négociations s’ouvrent demain avec l’équipe que le président de la République a mise en place. Cette équipe me rassure parce qu’elle est composée d’hommes, à qui je porte confiance, notamment le ministre conseiller personnel du chef de l’Etat, Tibou Kamara. Il faut d’ailleurs rappeler que ce dernier nous a montrés son engagement dans la résolution de cette crise.

Nos revendications restent les mêmes, les deux premiers points restent non négociables. Dans la salle, le Kountigui de la Basse Côte, Elhadj Sékouna Soumah n’était pas présent. Par contre, il y avait les deux religieux, le grand Imam de Conakry, Mamadou Salif Camara et l’archevêque de Conakry, Mgr, Vincent Koulibaly ainsi que certains membres du gouvernement y compris le médiateur de la République.

Dès demain, nous allons commencer à remonter les informations à la base à travers les différents canaux d’information. Je demande aux enseignants de resserrer les rangs en restant très vigilants tout en observant le mot d’ordre de grève jusqu’à ce que nous ayons une issue heureuse».

                                                                                      MY

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