Médias : des journalistes outillés en techniques journalistiques et sur les services de la présidence

Tenu ce samedi 28 octobre 2017, à l’Institut National de Recherche et d’Action Pédagogique (INRAP) de Donka de l’atelier de mise à jour et d’orientation à l’intention des journalistes accrédités sur le thème  « la presse accréditée et la communication institutionnelle ». C’est une initiative du bureau de presse de la Présidence de la République de Guinée.

Au cours de cette journée, plusieurs thématiques ont été expliquées par les formateurs  à l’intention  de  ces journalistes venus des médias publics, privés et internationaux accrédités au bureau de presse de la présidence de la République. Il s’agit entre autres du  traitement de l’information, de l’éthique et de la déontologie, de l’autorégulation, de la responsabilité sociale du journaliste.

Selon Fodé Bouya Fofana, qui d’ailleurs a exposé sur ces différentes thématiques, la responsabilité sociale du journaliste revient à dire d’être un journaliste avertit, connaitre les lois, prendre en compte l’environnement social, politique et culturel, avoir les compétences requises du journalisme, avoir la maitrise de la langue de travail.

Mohamed Condé, Secrétaire Général du ministère de la communication qui a exposé sur la communication institutionnelle a, avant tout donné les principes de base de cette communication à savoir le principe de recevabilité et le principe de légitimité des actes. Il a en outre fait la différence entre un point de presse et une conférence de presse.

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Pour sa part, Moussa Cissé, Directeur du bureau de presse de la Présidence de la République a donné des notions sur l’accréditation : droits, devoirs et privilèges.

Par ailleurs,  Moussa Cissé a aussi ajouté d’embles informations sur la mission du bureau de presse, de l’objet de l’accréditation qui consiste à faciliter l’accès à l’information officielle, de couvrir les activités du président de la République dans les conditions idéales de travail. Il a aussi parlé des catégories d’accréditation, des statuts d’accréditation, de la fin de l’accréditation, des dispositifs sécuritaires au palais Sékhoutoureya, des objets admis  et non admis à Sékhoutoureya, des normes sécuritaires des événements spéciaux, de la mission du protocole d’Etat, des consignes protocolaires, des tenues non admises à Sékhoutoureya, etc.

Pour le Directeur du bureau de presse de la Présidence de la République, ce séminaire atelier s’inscrit dans le cadre de familiariser ces journalistes accrédités avec  les services de  la présidence et mettre à jour le nouveau fichier des journalistes accrédités.

«  En tant qu’hommes et femmes de médias, nous jouons  un grand rôle dans notre société. Les médias sont les garants des droits fondamentaux, d’un  droit fondamental, le droit  de l’information qu’il convient d’exercer à toute liberté mais avec responsabilité….le journaliste doit être un agent de paix, le journaliste est la conscience orale de l’opinion publique, de la société civile, il expose les faits susceptibles d’aider le public, d’aider à  accéder à la vérité, il contraint ainsi les autorités politiques à la transparence, il est en droit de dénoncer mais doit disposer de preuves irréfutables. C’est ainsi qu’il aide à construire ou à renforcer la démocratie. Nous sommes l’objet de toutes les convoitises, nous sommes à cet effet exposés à certaines tentations, nous devons donc observer les règles éthique et idéologique qui s’appliquent à notre métier. Les journalistes en tout cas ceux accrédités à la présidence ne sont pas des politiciens, ils peuvent avoir des penchants politiques pour tel ou tel camp mais cela ne devrait jamais jouer sur le traitement de l’information », a déclaré Moussa Cissé.

A son tour, le ministre,  porte-parole du gouvernement, Albert Damantang Camara  qui a pris part à la clôture de cette formation, a  apprécié cette initiative du bureau de presse de la présidence de la République. Car selon lui,  « Etre correspondant  ou accrédité au bureau de presse de la présidence, c’est faire parti de ceux qui jouent avec plusieurs impératifs, la sécurité d’abord au niveau de la présidence, du président lui-même qui est un impératif majeur, les notions d’Etat ou certaines choses,  peut-être ne doivent pas filtrées de ce qui se passe à la présidence  pour des raisons que vous devinez aisément…….. »

A rappeler qu’un  hommage  a été rendu aux journalistes qui ont contribué à la liberté d’expression en Guinée. Il faut citer entre autres, Alassane Dioumandé, Williams Sassine, Sékou Amadou condé, Jean Baptiste kourouma, Tayrou Diallo, Siaka Kouyaté.

 

                                                                       Mohamed Y

 

 

 

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