Manifestation de rue : des jeunes arrêtés puis relaxés à kaloum

Ce lundi 26 février 2018, une quinzaine de jeunes du collectif « Mobilisation citoyenne pour sauver l’école guinéenne » a été arrêté au centre-ville de Kaloum, et conduit à la sureté urbaine de Conakry ensuite transférer  commissariat urbain de Kaloum alors qu’ils tenaient leur marche pacifique pour exiger l’ouverture d’un dialogue entre le gouvernement et les syndicalistes. C’est du moins ce que le porte -parole de ce collectif,  Ibrahima Diallo a affirmé au micro de notre Rédaction.

 Selon lui,  son collectif  a  prévu ce lundi 26 février 2018,  une marche pacifique pour réclamer le dialogue entre le syndicat et le gouvernement  pour la reprise normale des cours.

Mais, il reconnait tout de même que la marche n’a pas été autorisée par les autorités du gouvernorat de la ville de Conakry : « Donc, du coup on a eu des échanges avec le gouverneur de la ville de Conakry pour  des mesures  à prendre afin  de sécuriser la marche. Mais verbalement il n’était pas d’accord, ils ont souhaité un report et nous leur avions  notifié  par un courrier pour le report de la marche…, mais hélas».

Revenant sur les circonstances dans lesquelles ils ont été interpellé,  Ibrahima Diallo explique «  Ce matin on s’est dirigé pour aller vers le ministère de l’éducation,  mais malheureusement on a été  dispersé par des gaz lacrymogènes avant d’être  interpellé au nombre de 15 personnes  pour nous conduire à la sureté et ensuite au commissariat central de Kaloum où ils nous ont auditionné».

Malgré leur interpellation, ils ne comptent pas s’arrêter là.

 «  Nous  allons appeler tous les citoyens à transformer les rues en salles de classes », a déclaré le porte-parole de ce collectif.

Aux dernières nouvelles, les 15 personnes interpellées ont été libérées.

                                                                                                                                                                                MY

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