L’ONG « Touche pas à ma sœur » lance ses activités à Conakry

Les membres du collectif « Touche pas à ma sœur »  ont aminé une conférence de presse ce vendredi 6 décembre 2019 au Centre Culturel Franco-Guinéen avec pour objectif : d’annoncé le lancement des activités du collectif.

« Touche pas à ma sœur », est un collectif associatif qui lutte contre le harcèlement sous toutes ses formes. Il a pour ambition d’encourager et entreprendre des actions ayant pour vocation, de sensibiliser, mobiliser et agir autour des phénomènes  du harcèlement , des injures et incivilités, à caractère sexiste dans les milieux familial, scolaire, universitaire et professionnel.

Le collectif met  également  à la disposition des victimes un cabinet d’avocats dont le but est de conduire une action judiciaire si la situation le requiert. En outre, le collectif prévoit la mise en place d’un système d’accompagnement des victimes à travers une thérapie et un accompagnement pour une réinsertion sociale.

Selon la fondatrice dudit collectif, Mariam Diallo, le collectif va accompagner les victimes d’harcèlement tout au long de la procédure et exigé d’aller jusqu’au bout.

« On n’a pensé donner, un numéro vert et à trouver un cabinet d’avocats, ce cabinet d’avocat va s’occuper des victimes et gratuitement, donc si une jeune femme est victime d’harcèlement , nous , nous essayons de faire une communication pour leur faire comprendre qu’ils doivent avoir le maximum de preuves, parce que, sans preuve on ne peut pas porter  plainte, d’aller en justice et prouver quoi  que se soit. Donc,  pour un début, nous allons essayer de sensibiliser au maximum, d’encourager ces jeunes femme-là à venir vers nous, nous  contacter et appeler le numéro vert et nous, nous les accompagnons jusqu’au cabinet d’avocats et nous le ferons  tout au long de la procédure .On se s’arrêtera pas, s’arrêter et renoncer ne fait pas partie de notre langage ; il n y a même pas de doute là- dessus».

 

Pour sa part, la vice-présidente,  Hadja Diariou Bah, a fait savoir « qu’aujourd’hui, quand vous entendez parler  de viol, on parle de mariage précoce, je pense que tout commence par le harcèlement et le harcèlement n’est pas pris au sérieux, ce que les gens ne connaissent pas, c’est reconnaitre les formes d’harcèlement et autre. Pour nous, ça va être un combat à travers des formations, à travers des spots vidéo, à travers une sensibilisation pour amener les gens vraiment à reconnaitre quand vous êtes harcelé ».

A noter que le numéro vert du collectif est le 629-14-81-59

Aye Condé

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