Le CNOSCG chez le Premier ministre pour échanger sur les législatives et le projet d’une nouvelle constitution

 

Dans le cadre des consultations nationales, le président du Conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOCSG), Dr Dansa Kourouma, s’est entretenu, mercredi avec le Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana au palais de la Colombe à Conakry.

A sa sortie de la salle de l’entrevue, Dr Dansa est revenu sur l’objet de cetterencontre en précisant que le CNOSCG a été reçu par une délégation  gouvernementale au cours de laquelle, deux questions nous été adressées.

La première consistait de savoir nos préoccupations  par rapport aux élections législatives. Nous avons répondu que le CNOCSG dans son communiqué du 16 avril, a mis l’accent sur les agendas électoraux encore inachevés. Deuxième chose, nous avons affirmé que nous sommes tous partants pour que les élections se tiennent cette année et, la troisième chose que nous avons dite, c’est qu’on n’est pas excité par rapport à une question de date. Pour parler de date, la CENI est d’abord l’institution compétente pour donner une indication de date, aucune autre entité ne peut se substituer à cette elle.

« Le Premier ministre nous a posé sur notre préoccupation, sur l’opportunité d’une nouvelle constitution. Nous avons déroulé au Premier ministre que notre arrivée à cette rencontre c’est pour traduire les préoccupations des populations quelque soit leurs bords politique et quelque soit leurs opinions et leurs croyances. Parce que, c’est ça la mission de la société civile ; et, nous devons être équidistants de la politique politicienne pour pouvoir traduire l’expression légitime des populations », a déclaré Dansa Kourouma.

En parlant de leurs autres préoccupations, Dr Dansa dira : « Nous avons formulé six questions qui sont nos réelles préoccupations à savoir : en quoi est-ce que les consultations sont représentatives de l’opinion du peuple ? Qu’est-ce qu’on reproche à l’ancienne constitution et qui a porté préjudice au fonctionnement normal de l’Etat ? Quelles sont les bases juridiques pour parler de nouvelle constitution ? Quelles sont les justifications de l’impact du changement constitutionnel sur les conditions à la fois politiques, sociales et économiques de la Guinée ? Et en dernier ressort, quelle est la procédure d’élaboration d’une nouvelle constitution quand l’ancienne est en vigueur ? Ce sont les réponses à ces préoccupations qui nous permettront de prendre une décision sereine. Et on ne peut pas se prononcer sur une constitution qu’on n’a pas vu ».

Pour finir, Dansa Kourouma Dira que « Nous avons promis au Premier ministre que nous allons rencontrer la CENI, soit dans le cadre du dialogue inter partis ou bien à travers une délégation pour leur poser les questions et s’assurer que, le chronogramme est déroulable d’ici le 28 décembre. Avant de prendre une quelconque décision sur la faisabilité ou de la date. Et la dernière observation que nous avons formulé, est que nous regrettons le fait que la CENI est au bord d’une crise encore ; une nouvelle crise qu’on avait d’ailleurs prévenue quand on faisait la loi sur la CENI ».

Aye Condé

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