La nouvelle dirigeante de la CANEG décline ses ambitions (Interview)

Madame Baldé Madina Bah est désormais celle qui mènera la destinée de la Convention des Acteurs Non-Etatiques de Guinée (CANEG). Nommée le 2 novembre 2018 par le président de cette plateforme comme secrétaire Exécutive, cette dame, pétrie de talents et d’expériences, a des ambitions pour la CANEG. La rédaction du journal Régional-Info/Guinée (RIG) est allée à la rencontre de cette nouvelle dame, récemment promue. Pour plus d’informations, lisez !

RIG 1-Bonjour madame, veuillez vous présentez à nos lecteurs.

Madame Baldé : « Je suis Mme Baldé Madina Bah, secrétaire exécutive de la CANEG. Je suis Sociologue et dans quelques jours j’aurais 19 ans d’activités professionnelles au compteur.

2- Quel est votre parcours ?

Depuis février 2000, je travaille dans le domaine du développement dont 7années dans une organisation africaine et un peu plus de 11 ans à l’UNICEF. Dans ces deux organisations, j’ai occupé différents postes de responsabilité dont celui de directrice résidente correspondant à la fonction de représentant pays et de cheffe de bureau de zone respectivement. J’ai des aptitudes en conception, gestion et suivi de projets et programmes, en formation et en analyse entre autres.

3-Vous venez de prendre les rênes de la CANEG, c’est quoi la CANEG ?

CANEG= Convention des Acteurs Non Etatiques de Guinée. C’est une plateforme de la société civile guinéenne, c’est-à-dire un regroupement de plusieurs organisations de la société civile ayant des valeurs communes.

4-Depuis le 2 novembre 2018, vous avez été choisie comme la nouvelle dirigeante de la CANEG, dites-nous quel est le sentiment qui vous anime entant que femme à la tête d’une plateforme de la société civile ?

Je suis honorée et je mesure l’immensité de la tâche. Ce n’est pas la première fois que des défis me sont lancés en tant que femme, je l’ai relevé par le passé grâce à  Dieu et au soutien de ma famille et des amis, j’espère que tel sera le cas pour la CANEG aussi  In Cha Allah !

5-Quel est votre regard sur la société civile guinéenne ?

Le potentiel existe, il y a de la volonté, cependant de ma  précédente position d’observateur, j’ai  senti le besoin de plus de professionnalisme et d’une meilleure coordination.

6-Selon vous, quel est le poids d’une société civile dans un pays ?    

Une société civile doit avoir son empreinte dans la plupart des décisions qui touchent la vie de la population et de la nation. La société civile doit pouvoir impacter positivement sur la gouvernance du pays.

7- De quelle société civile, rêvez-vous pour la Guinée ?

Je rêve d’une Société Civile Guinéenne saine, plus professionnelle, mieux coordonnée et qui impacte positivement la vie du citoyen et celle de la société guinéenne dans sa globalité.

8-Quelles sont vos ambitions pour la CANEG, et quelles en sont les priorités ?

 J’ambitionne une CANEG fédératrice et qui porte ses organisations membres au sommet de la performance dans tous les domaines d’action, c’est à dire le développement, les droits humains, la promotion de la paix et de la citoyenneté positive entre autres.

9-Quelles sont les activités en cours à la CANEG ?

Les priorités de ce premier trimestre sont l’établissement du rapport annuel 2018, la revue de la stratégie globale de la CANEG et la mise en place d’un plan d’action annuel parallèlement aux efforts pour la mobilisation des ressources financières.

10-Quel est votre mot de la fin ?

Je ne souhaite que mettre ma modeste expérience au service de mon pays autrement et pour se faire,  je tends la main à tout le monde.

                                                      Interview réalisée par Hawa Diallo

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