la Banque mondiale à travers le projet REDISSE dote le Ministère de l’Elevage en matériels informatiques

Dans le cadre du renforcement des systèmes de surveillance et de riposte face aux maladies zoonotiques communes à l’homme et à l’animal, la Banque Mondiale à travers le projet de renforcement du système de surveillance des maladies en Afrique de l’Ouest (REDISSE) vient d’offrir un important lot de matériels informatiques aux services déconcentrés de la direction nationale des services vétérinaires.

La cérémonie de remise officielle de ces outils informatiques s’est tenue ce mercredi, 9 septembre 2020, à Conakry en présence du secrétaire général du Ministère de l’Elevage, Mamadi Condé qui avait à ses côtés plusieurs cadres techniques dudit Ministère et des responsables du projet (REDISSE).

A cette occasion, Dr Ahmed Tidiane Diallo a, au nom du coordinateur national du projet REDISSE remercié l’ensemble des invités, avant d’indiquer que ledit don est composé de 34 ordinaires de bureau et 38 imprimantes multifonctions destinés aux services déconcentrés de la direction  nationale des services vétérinaires.

« On sait que le projet REDISSE est bâti sur le renforcement des systèmes de surveillance et de riposte face aux maladies zoonotiques qui sont communes à l’homme et l’animal. Donc, c’est un partenariat fécond entre les départements de la santé, de l’élevage et de l’environnement en vue de faire face aux maladies émergentes qui essayent de décimer les populations animales et atteindre les humains. Et dans le cadre précis qui nous réunis, il s’agit donc de renforcer le volet surveillance de ce projet. Il est la résultante d’un partenariat entre la FAO et les ministères de la santé et de l’élevage pour assurer la remontée en temps réel, des données de surveillance des maladies. Je crois qu’un logiciel existe au niveau du ministère de l’Elevage qui sera installé dans ces ordinateurs et qui permettra de faire la remontée de toutes les données. Mieux que ça, ça permettra de créer une interface avec le logiciel utilisé par le ministère de la santé qui s’appelle le THIS2, pour que les données de surveillance des maladies animales et des maladies humaines soient analysées ensemble dans le cadre de l’approche une seule santé. Nous ne doutons pas que ce matériel sera arrivé aux destinataires et que ceux-ci vont les utiliser convenablement pour le bien de nos populations et du pays », dira-t-il, avant de préciser qu’il est prévu dans un second de donner des kits solaires pour que ces ordinateurs puissent marcher dans les zones reculées où le courant électrique n’est pas souvent disponible.

De son côté, le secrétaire général du ministère de l’Elevage n’a pas manqué de mots pour remercier le projet REDISSE et son partenaire financier (Banque Mondiale) pour ce geste ‘’magnifique’’ en faveur de leur département.

« Mesdames et messieurs les cadres, nous avons appris avec vous que 60 à 70% des maladies humaines proviennent des animaux. Pour éviter donc que ces maladies se propagent chez les humains, il est très important de renforcer la capacité de travail de nos services de surveillance à l’intérieur du pays. Surtout dans le cadre de la protection de nos animaux, mais de voir également comment les maladies ne peuvent pas se transmettre des animaux à l’homme. Aujourd’hui, le REDISSE avec une organisation que nous avons mise en place (services des surveillances à l’intérieur du pays), le REDISSE a déjà équipé ces services en matériels téléphoniques avec un logiciel très performant qui nous permis de remonter rapidement toutes les données sur le terrain recueillies par le service des vétérinaires, qui sont traitées à l’arrivée et des décisions sont prises. Aujourd’hui, si le REDISSE renforce encore les capacités de ces services avec ce don d’ordinateurs, nous ne pouvons que nous réjouir. Car, cela renforce encore une fois, les capacités opérationnelles de nos services de surveillance », dira entre autres Mamadi Condé, avant de rassurer que ces matériels informatiques seront distribués dans les règles de l’art et qu’ils atteindront les bénéficiaires que sont les services de surveillance.

 

Y. Keita

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