Guinée/Journée mondiale de lutte contre le sida : le Premier ministre préside la cérémonie de lancement

La Guinée, à l’instar des autres pays du monde, a célébré ce vendredi 1er décembre 2017, la Journée mondiale de lutte contre le sida, à Conakry sous le thème: »Droit à la Santé ». Comme chaque année, cette journée est une occasion pour les activistes d’informer et de sensibiliser les populations afin de lutter contre cette maladie virale.

La Cérémonie de célébration officielle de ce 1er décembre a été présidée par le Premier ministre, Mamady Youla, qui lors de son discours de circonstance,  réaffirmé l’engagement et la détermination de son gouvernement à lutter contre le VIH Sida. Cela, à travers la mobilisation des ressources internes, c’est dans cet esprit d’ailleurs qu’il a signalé que l’éradication de l’épidémie du VIH Sida figure en bonne place dans les nouveaux objectifs du gouvernement, notamment celui d’une « Guinée sans Sida à l’horizon 2020 ».

« Depuis la troisième République, l’enveloppe budgétaire destinée à l’achat des antirétroviraux des réactifs et autres consommables pour le traitement des personnes vivants avec le VIH-Sida croit substantiellement chaque année », a ajouté le premier ministre guinéen.

Pour mettre terme à son intervention, Mamady Youla a tenu à  saluer le courage des personnes vivant avec le VIH-Sida, cela malgré le poids de la maladie et surtout la stigmatisation et la discrimination dont elles font objet dans la société.

Pour le Secrétaire exécutif du Comité National de Lutte contre le Sida (CNLS), Abass Diakité l’épidémie du VIH-sida constitue un grave problème de santé en Guinée. Car selon lui, cette épidémie présente une cause importante de mortalité et de morbidité,  cela avec un impact négatif sur le plan humain. C’est pour cette raison que M. Diakité a rappelé la prévalence de l’épidémie sur la population qui est de 1,7% dont 2,1% au sein des femmes et 1,2% au sein des hommes.

Par ailleurs, il a souligné que la réussite de l’éradication du VIH Sida passe nécessairement par les trois 90. Notamment : 90% de personnes connaissent leur statut séropositif, 90% des personnes vivants avec le VIH connaissent leur statut et reçoivent un traitement antirétroviral, 90% des personnes vivant avec le VIH sont sous traitement antirétroviral et ont une charge virale indétectable.

Pour atteindre ces objectifs, le CNLS compte sur l’engagement et l’implication des autorités, des partenaires techniques et financiers.

Ibrahima Soya Bah pour Africa Tribune

 

 

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