Guinée : le Plan national de développement économique et social largement financé

12,6 milliards de dollars d’engagements fermes ont été pris durant les deux jours de discussions entre le gouvernement guinéen et ses partenaires à Paris. Avec les appuis du FMI et de l’IFC, ainsi que les 6 milliards promis par la Chine dans un autre cadre, les financements dépasseront les 20 milliards de dollars, quand la Guinée en espérait 14,6.

L’objectif d’Alpha Condé, venu à Paris avec dix de ses ministres les 16 et 17 novembre pour rencontrer les partenaires bilatéraux et multilatéraux de la Guinée, était de lever 14,6 milliards de dollars, le montant prévisionnel du Plan national de développement économique et social (PNDES) pour la période 2016-2020.

12,6 milliards de dollars d’engagements fermes – dont 7 milliards de dollars émanent du secteur privé, 1,6 milliard de la Banque mondiale et 1,4 milliard de dollars de la Banque islamique de développement et du groupe de coordination arabe – ont été pris durant les discussions de ce groupe consultatif.

Un montant total de plus de 20 milliards de dollars

S’y ajouteront une future facilité élargie de crédit, d’un montant encore non dévoilé, qui devrait être validée en décembre par le FMI, et l’appui de la Société financière internationale (IFC), qui devrait communiquer ses engagements au cours de la journée de ce vendredi 17 novembre. Lors de la visite d’Alpha Condé à Xiamen, en septembre dernier, des accords avaient en outre été signés avec la Chine, pour un montant de 6 milliards de dollars.

Soit un montant total de plus de 20 milliards de dollars, selon le gouvernement guinéen qui se félicite de l’immense succès de ces rencontres.

Les 3 à 3,5 milliards de dollars annuels prévus par le PNDES doivent permettre de financer de grands chantiers hydroélectriques, dont certains ont déjà été réalisés, comme le barrage hydroélectrique de Kaleta (240 MW), la réalisation d’infrastructures routières et ferroviaires (notamment la partie guinéenne du chemin de fer Conakry-Bamako-Bobo Dioulasso), ainsi que des projets sociaux de base.

Jeune Afrique

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