Famani Condé : « Pourquoi  faut-il toujours les étrangers pour résoudre nos problèmes ? »

 

Les experts de la CEDEAO ont rendu leur rapport sur le fichier électoral tant contesté par l’opposition républicaine. Celui qui n’a pas confiance en soi-même ne saurait avoir confiance en autrui. Depuis 2010 c’est la même revendication qui se présente en ritournelle pour cette fameuse opposition. Ce qu’elle ne veut pas dire et reconnaitre, c’est son refus d’accepter sa défaite qui est pour elle une pilule amère à avaler. Pourtant cela est une évidence car il en sera toujours ainsi tant que le part Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) maintiendra Dalein à sa tête. Un leader qui a signé un pacte avec la défaite ne peut que perdre à tout moment.

En 2010, il a fallu un malien pour venir faire le travail des nationaux parce que la crise de confiance était très aigue.  Ce dernier a fait son travail et le résultat auquel il a abouti était sans ambages. Dès qu’on met quelqu’un à la tête de la CENI, on le conteste pour ce qu’il n’a pas fait. Ce ne sont que des préjugés qui fondent la conviction des pseudos leaders de l’opposition. Avant même que les experts de la CEDEAO rendent leur rapport, Cellou Dalein avait déjà rejeté ce travail, estimant que   cette mission était trop proche du pouvoir en place.

En regardant les agissements de l’opposition et de son satellite artificiel le FNDC, on comprend aisément que ce n’est pas le fichier électoral qui pose problème mais, la mise en œuvre du projet machiavélique de Cellou Dalein, rendre le pays ingouvernable.

A part ceux qui ont la mémoire courte sinon, Dalein a bien dit au lendemain des résultats de  2010 : « je ne travaillerais jamais avec lui et je ferai tout pour l’empêcher de travailler ».  Donc, l’UFDG et le FNDC œuvrent dans ce sens, semer le chaos pour décourager les populations. Aujourd’hui les langues commencent à se délier pour dénoncer le comportement irresponsable des commerçants, les enturbannés et les vieux de l’axe de la mort : Wanindara. Ce sont eux qui soutiennent cette intifada en donnant de l’eau, des cailloux, le manger et de l’argent pour exhorter ces jeunes adolescents à la violence. Après on crie au scandale, les FDS ont tiré sur les manifestants à balle réelle, marcher c’est un droit constitutionnel etc., etc.

Un agent de sécurité ne peut pas tirer délibérément sur une personne, surtout des jeunes enfants. Mais quand ce sont les enfants qui sont instrumentalisés par les politiciens en perte de vitesse, ils ne reconnaitront pas leur forfaiture et ne se lasseront point  d’accuser le pouvoir. Puisque les experts ont fini leur travail, on doit maintenant aller aux élections. La Guinée est un Etat souverain, le fichier électoral est un élément de souveraineté. Il faut cependant reconnaitre l’esprit panafricaniste du président de la République qui a autorisé ces instances à mettre main dans ce fichier. La Guinée n’a de leçon à recevoir d’aucun pays, la France a ses problèmes qu’elle les gère mais qu’elle ne cherche pas à s’immiscer dans les problèmes guinéens.

Ceux qui par étroitesse d’esprit commencent à faire des extrapolations du rapport de la CEDEAO se trompent largement.  Dalein  a récusé ce fichier et a demandé à ses militants de ne pas voter. Pourtant c’est ce fichier qui lui a permis d’avoir la trentaine de députés au parlement. Donc il n’est plus question aujourd’hui qu’il demande à revenir dans ce processus électoral, le peuple de Guinée n’acceptera pas cela. Une équipe qui n’a pas joué les préliminaires et les éliminatoires  ne peut pas prétendre jouer la finale. Ce sont 30 formations politiques qui ont malgré tout décidé d’aller aux élections, deux partis politiques ne peuvent absolument pas refuser au peuple d’accomplir son droit civique. Puisque la CENI dit qu’elle prend en compte les remarques des experts de la CEDEAO, rien ne doit désormais s’opposer aux élections.

La vérité triomphera

Famani Condé

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