Conakry : l’impact de la politique sur le football

Le géo-politologue français, Laurent Boniface, invité en Guinée par l’ambassade de France a tenu une conférence le jeudi 31 mai 2018 à Conakry, pour parler de l’impact de la politique sur le sport.

Selon M. Boniface, de nos jours le football occupe l’esprit de tout un chacun. Car selon lui, avec les médias, ce sport a pris une importance capitale dans la vie de tous les jours. D’après lui, tout ce qui rassemble les gens à un impact politique.

« La politique se mêle au sport, parce que le sport c’est politique ça prend tellement d’importance », dit-il.

En évoquant la candidature de l’Amérique, pour organiser la coupe du monde 2026, M. Boniface, a parlé de l’influence du Président Donald Trump, qui menace des pays qui voteront contre les USA. «  C’est d’autres aspect de la politique américaine qui est de vouloir tout diriger tout diligenté et de menacer des pays qui ne serait pas d’accord avec eux », a-t-il signalé.

Rappelons, qu’en Afrique comme dans d’autres continents, les chefs d’Etats utilisent le football pour assoir leur suprématie à l’interne. C’est le cas des feux Sékou Touré avec le Hafia FC et du président du Congo Zaire Mubutu  avec l’équipe nationale.

Tout récemment, le président gabonais, Aly Bongo avait invité le célèbre footballeur argentin Leonel Messi dans son pays. Pour certains observateurs, c’est une stratégie pour obtenir l’électorat des jeunes au scrutin présidentiel.

Par ailleurs, le conférencier est revenu sur les enjeux qui attendent la Guinée pour organiser la Coupe d’Afrique 2023 (CAN). Pour lui, cette compétition est un évènement planétaire et cela à un énorme impact médiatique. Alors il estime que pour être au rendez-vous, la Guinée doit mettre en place des infrastructures nécessaires, pour donner une belle image du pays.

Malgré l’influence énorme des politiques sur le football, M. Boniface estime qu’il vaut mieux que les fédérations soient gérées par les sportifs afin de favoriser le bon fonctionnement de ce sport.

ibrahima Soya Bah

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