Assemblée nationale : une nouvelle loi de la CENI adoptée par les députés.

Réunis en session plénière  ce jeudi 5 juillet 2018,  les députés  de l’assemblée nationale guinéenne  ont adopté  la nouvelle loi sur la CENI.   Cette nouvelle loi de la CENI qui vient d’être adoptée à l’unanimité par les élus du peuple   est un document composé de  5 titres  et 29 articles.

A l’article 18 de ce document, il est dit que  le bureau exécutif de la CENI  est composé  d’un président, de  deux vice-présidents, d’un rapporteur et d’un questeur.

Parmi les modifications apportées au niveau central, la CENI comprend  dix sept (17) membres  répartis comme suit : Deux (2) désignés par les organisations de la société civile, un (1) désigné par l’administration, quatorze (14) désignés par les partis politiques dont 7 par les partis politiques de la mouvance présidentielle et sept (07) par ceux de l’opposition.

Aussi, les partis politiques habilités à désigner  des commissaires à la CENI doivent satisfaire  les critères ci-après : avoir participé aux deux dernières élections nationales (législatives et présidentielles) précédant  la mise en place de la CENI, avoir au moins  deux députés à l’assemblée nationale.

Selon Amadou Damaro Camara qui a lu le document a tenu avant tout a précisé ceci:«   j’avoue que nous n’avons pas a eu ce qu’on voulait, mais nous avons eu ce qu’on pouvait. On voulait avoir une CENI totalement technique, mais la substitution politique en Guinée pour le moment ne peut pas permettre une CENI totalement technique… »

 Et en s’adressant de nouveau aux honorables députés, il dira «  Je vous demande  d’apporter tout le soutient à ce texte  qui n’est certainement pas parfait mais qui est un texte qui permet au moins d’avoir des élections beaucoup plus apaisées. Nous avons modifié la structure des démembrements pour une meilleure représentativité, non seulement au niveau des communes urbaines et rurales, au niveau des districts, au niveau des sous préfectures. Nous avons reconduit les CEPI, CEAMI dans les ambassades pour que la couverture soit totale. Et nous avons tenu à ce que ces démembrements composent à chaque niveau les représentants des parties prenantes au processus électoral ».

A l’article  23, il est indiqué que, les démembrements sont composés des représentants de la société civile, de l’administration (CEPI et CEAMI), des communes (CECI, CESPI), des partis politiques de la mouvance présidentielle  et de l’opposition.

Quelque soit leurs effectifs, le bureau du démembrement comprend, un président élu, issu de la société civile, un trésorier et un rapporteur désignés, après tirage au sort, par les partis politiques  de la mouvance présidentielle et de l’opposition.

Mohamed Y

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